• poesie



      • L'étoile de Vénus si brillante et si belle
        L'étoile de Vénus si brillante et si belle,
        Annonçait à nos yeux la naissance du jour,
        Zéphire embrassait Flore, et soupirant d'amour, 
        Baisait de son beau sein la fraîcheur éternelle.
        L'Aurore allait chassant les ombres devant elle,
        Et peignait d'incarnat le céleste séjour,
        Et l'astre souverain revenant à son tour,
        Jetait un nouveau feu dans sa course nouvelle.
        Quand Philis se levant avecque le soleil,
        Dépouilla l'orient de tout cet appareil
        Et de clair qu'il était le fit devenir sombre.
        Pardon sacré flambeau de la terre et des cieux,
        Sitôt qu'elle parut ta clarté fut une ombre, 
        Et l'on ne connut plus de soleil que ses yeux.
        Je vous souhaite à tous
        un merveilleux Week end
        Bisous
        La Plume
           Garde à jamais dans ta mémoire
        Garde à jamais dans ta mémoire,
        Garde toujours
        Le beau roman, la belle histoire
        De nos amours !
        Moi, je vois tout dans ma pensée,
        Tout à la fois !
        La trace par ton pied laissée
        Au fond des bois,
        Les champs, les pelouses qui cachent
        Nos verts sentiers,
        Et ta robe blanche où s'attachent
        Les églantiers,
        Comme si ces fleurs amoureuses
        Disaient tout bas :
        - Te voilà ! nous sommes heureuses !
        Ne t'en va pas !
        Je vois la profonde ramée
        Du bois charmant
        Où nous rêvions, toi, bien aimée,
        Moi, bien aimant ;
        Où du refus tendre et farouche
        J'étais vainqueur,
        Où ma bouche cherchait ta bouche,
        Ton coeur mon coeur !
        Viens ! la saison n'est pas finie,
        L'été renaît,
        Cherchons la grotte rajeunie
        Qui nous connaît ;
        Là, le soir, à l'heure où tout penche,
        Où Dieu bénit,
        Où la feuille baise la branche,
        L'aile le nid,
        Tous ces objets saints qui nous virent
        Dans nos beaux jours
        Et qui, tout palpitants, soupirent
        De nos amours,
        Tous les chers hôtes du bois sombre
        Pensifs et doux,
        Avant de s'endormir, dans l'ombre,
        Parlent de nous.
        Là, le rouge-gorge et la grive
        Dans leurs chansons,
        Le liseron et, dans l'eau vive,
        Les verts cressons,
        La mouche aux ailes d'or qui passe,
        L'onde et le vent,
        Chuchotent sans cesse à voix basse
        Ton nom charmant.
        Jour et nuit, au soir, à l'aurore,
        A tous moments,
        Entre eux ils redisent encore
        Nos doux serments.
        Viens, dans l'antre où nous les jurâmes,
        Nous reposer !
        Viens ! nous échangerons nos âmes
        Dans un baiser !
        Victor Hugo
        Tu sais que les papillons me
        font craquer ma Chtinette !
        Alors je veux en faire profiter
        à vous tous!
        Joli cadeau offert par
        Kougaiji!
        Cadeau que
        j'ai beaucoup apprécié!

      wissal

      Puisque nous avons seize ans,
      Vivons, mon vieux camarade,
      Et cessons d'être innocents
      ;
      Car c'est là le premier grade.
      Vivre c'est aimer. Apprends
      Que, dans l'ombre où nos coeurs rêvent,
      J'ai vu deux yeux bleus, si grands
      Que tous les astres s'y lèvent.
      Connais-tu tous ces bonheurs ?
      Faire des songes féroces,
      Envier les grands seigneurs
      Qui roulent dans des carrosses,
      Avoir la fièvre, enrager,
      Etre un coeur saignant qui s'ouvre,
      Souhaiter d'être un berger
      Ayant pour cahute un Louvre,
      Sen du pépin
      De la sombre pomme d'Eve ;
      Etre amoureux, être fou,
      Etre un ange égal aux oies,
      Etre un forçat sous l'écrou ;
      Eh bien, j'ai toutes ces joies !
      tir, en mangeant son pain
      Comme en ruminant son rêve,
      L'amertume
      Cet être mystérieux
      Qu'on appelle une grisette
      M'est tombé du haut des cieux.
      Je souffre. J'ai la recette.
      Je sais l'art d'aimer ; j'y suis
      Habile et fort au point d'être
      Stupide, et toutes les nuits
      Accoudé sur ma fenêtre.
      SAILING
      I am sailing, I am sailing,
      home again 'cross the sea.
      I am sailing, stormy waters,
      to be near you, to be free.
      I am flying, I am flying,
      like a bird 'cross the sky.
      I am flying, passing high clouds,
      to be with you, to be free. 
      Can you hear me, can you hear me
      thro' the dark night, far away,
      I am dying, forever trying,
      to be with you, who can say.
      Can you hear me, can you hear me,
      thro' the dark night far away.
      I am dying, forever trying,
      to be with you, who can say.
      We are sailing, we are sailing,
      home again 'cross the sea.
      We are sailing stormy waters,
      to be near you, to be free.
      Oh Lord, to be near you, to be free.
      Oh Lord, to be near you, to be free,
      Oh Lord.
      L'amoureuse
      Elle est debout sur mes paupières
      Et ses cheveux sont dans les miens
      Elle a la forme de mes mains,
      Elle a la couleur de mes yeux,
      Elle s'engloutit dans mon ombre
      Comme une pierre sur le ciel.
      Elle a toujours les yeux ouverts
      Elle ne me laisse pas dormir.
      Ses rêves en pleine lumière
      Font s'évaporer les soleils,
      Me font rire, pleurer et rire,
      parler sans avoir rien à dire.
      • Papillon de nuit

        Tes ailes cristallines voguent 
        dans cet azur infini,
        Comme une poudre d'or 
        sur mes pas dans la nuit,
        Pour balayer lentement 
        le firmament d'étincelles,
        et fendre de rêves et d'espoir
         l'immensité du ciel.

        Petit Papillon qui éclaire 
        une voie lactée de douceur,
        Approche toi de moi, 
        apporte moi ta tendre chaleur,
        Car je suis nu sur terre, 
        allongé sur ces pierres gelées,
        N'essaie pas de rejoindre cet astre, 
        tu finiras brûlé.

        Guidé par la lumière du soleil et 
        la douceur de ces rayons,
        Tes ailes vibrent de lumière 
        dans une ultime chanson,
        Tu nages pour rejoindre cette nuit 
        faite de légères étoiles,
        Voguant dans cet univers 
        comme de blanches voiles.

        C'est dans l'éclat de mes yeux et 
        dans la nuit de mes pensées,
        En transportant cet espoir si pur 
        que tu as su pénétrer
        De ta lumière le fond de mon coeur 
        trop longtemps oublié
        Pour en rallumer la douce flamme, et en faire jaillir toute sa beauté
      .

      Subscribe To RSS

      Sign up to receive latest news